La Chine, le vrai moteur de croissance en PI

La Chine ne fait pas parler d’elle uniquement pour sa croissance en termes de brevets. Selon le « Rapport annuel de marques » publié par Thomson Compumark fin décembre 2015, avec plus de 1,7 millions de nouvelles marques, la Chine a vu son taux global de croissance de marques enregistrées bondir de 71 % en 2014, occupant toujours la place leader parmi 186 registres dans le monde.

Les classes les plus demandées dans le pays restent les classes 25, 29, 30, 35 et 43, relatives aux produits et services en rapport avec les vêtements et les aliments.

Cette hausse significative met en évidence que le nombre de nouvelles marques enregistrées en Chine est passé de 1 013 984 à 1 734 955 en seulement un an, ce qui laisse les Etats-Unis loin derrière avec 347 889 nouvelles marques, suivis par la France, avec 268 362 marques enregistrées, et au 4ème rang on retrouve les marques communautaires, avec un chiffre de 264 188.

D’après le rapport, la Chine a enregistré au cours de l’année 2014 plus de marques que l’ensemble des 10 premiers registres mondiaux réunis.

En effet, une communication de presse de l’Office de marques chinois révèle la même tendance. Selon l’Office, les demandes d’enregistrement de marques en 2014 ont atteint 2,28 millions, soit un taux de progression de 21 % par rapport à l’année précédente.

Ces progressions impressionnantes sont clairement liées à la réforme législative de la Loi des marques, entrée en vigueur le 1e mai 2014. La nouvelle législation a simplifié la procédure d’enregistrement et d’examen des demandes de marques, et a limité le délai d’examen à 9 mois maximum à compter de la réception de demande.

L’amélioration du système de dépôt en ligne a également joué un rôle primordial. Parmi toutes les demandes d’enregistrement en 2014, 1,38 millions ont été faites en ligne, représentant 61 % de l’ensemble des demandes.

Pour les marques multinationales qui cherchent à aller de plus en plus sur les marchés émergents, représentés par la Chine, ces facilités d’enregistrement pourraient être le point de départ d’une nouvelle dimension de profit et de rentabilité.

Article rédigé par Yi QIN, du cabinet LLRllr_new